Avant le débat : jeu de concentration à l’aide du bol.
L’enjeu était de faire sentir aux élèves que grandir concerne différentes parties de notre personne.
Dans un premier temps, la question leur était posée sans support afin qu’ils trouvent spontanément des aspects de leur corps ou de leur histoire liée à cette notion.
Ainsi ils ont commencé par parler de leur taille qui va changer, du fait qu’il faut bien manger pour grandir, de leurs parents qui sont grands puisqu’ils ont des enfants, des années qui passent. On grandit le jour de notre anniversaire !
Une première idée est apparue. Grandir c’est grandir physiquement et c’est pouvoir être papa ou maman. Grandir c’est d’abord
répondre à la question : comment grandir ? Bien manger, faire du sport, aller à l’école…
Dans un deuxième temps, je leur proposais d’observer une image, où d’un côté était représenté un chiot sur un pot tenant un livre à l’envers et de l’autre un chien plus gros dans un fauteuil en train de lire le journal.
Quelles étaient les différences entre ces deux images ? Qu’est-ce qui avait changé ?
Au fil de la discussion, il est apparu que le chiot ne savait peut-être pas lire.
Les enfants ont associé l’idée de grandir à celle de faire grandir notre intelligence. En nous, deux choses grandissent qui ont besoin d’une nourriture différente : le corps et le cerveau.
Enfin, je finissais l’atelier en leur montrant des pictogrammes et en leur demandant s’ils trouvaient que ces images avaient un rapport avec le fait de grandir.
*Les états de croissance d’un homme jusqu’à la vieillesse : on ne grandit pas toute sa vie.
*Un sage assis en tailleur : pour les enfants pas grand-chose à voir avec le fait de grandir, car tous les grands ne sont pas forcément sages.
*Un cœur : oui grandir c’est pouvoir aimer, se marier.
Nous avons fini sur une question : qu’est-ce qui, en nous, pourrait ne jamais cesser de grandir, le corps, le cerveau ou le cœur ?